RECÉPIEUX : UN NOUVEAU CHANTIER AU COEUR DE LA BIRMANIE
01/11/2017

RECÉPIEUX : UN NOUVEAU CHANTIER AU COEUR DE LA BIRMANIE


Recépieux, la TPE savoyarde spécialiste du recépage des fondations profondes, n’en finit plus de séduire à l’étranger. C’est à 8 500 kilomètres de la France qu’elle a cette fois-ci posé ses valises… ou plutôt ses éclateurs ! Mené par Bouygues International, en partenariat avec l’entreprise birmane Byma Myanmar Limited, le ...

Recépieux, la TPE savoyarde spécialiste du recépage des fondations profondes, n’en finit plus de séduire à l’étranger. C’est à 8 500 kilomètres de la France qu’elle a cette fois-ci posé ses valises… ou plutôt ses éclateurs ! Mené par Bouygues International, en partenariat avec l’entreprise birmane Byma Myanmar Limited, le chantier consiste en la construction d’un complexe de 3 tours dont l’une accueillera un hôtel de luxe, l’autre des bureaux, et la dernière, enfin, une résidence haut de gamme. La complexité de ce chantier tient dans le fait qu’il entoure un bâtiment ancien dont la façade doit être conservée malgré la démolition de son intérieur qui laissera la place à une structure plus moderne.

Malgré un coût de la maind’oeuvre parmi les plus bas au monde (200 euros mensuels pour 54 heures hebdomadaires), la solution de Recépieux reste plus économique qu’un recépage au marteau piqueur puisqu’elle est réalisée en « temps masqué ».

En effet, le positionnement des kits Recépieux dans les cages d’armature s’effectue au moment du coulage du béton. Les pieux étant pré-recépés dans le sol, il suffit de soulever les blocs de béton au fur et à mesure du terrassement. C’est ainsi que sur un tel chantier, le temps gagné se compte en mois ! Les pieux seront réalisés par la société birmane Golden Tri Star Co.Ltd ; l’ensemble des 2 200 pieux de Ø 600, 800 et 1 000 seront ainsi traités à l’aide du pré-recépage.

Ces opérations sont prévues pour durer jusqu’en mars 2018. Sur ce projet à 500 millions de dollars, le chiffre d’affaires généré par Recépieux s’élève à 220 000 euros. Ainsi, la société démontre encore une fois que « TPE française » et « succès à l’export » ne sont pas antinomiques dès lors que cette dernière est capable de se projeter à l’autre bout du monde dans des délais records.