FONDASOL, UNE ENTREPRISE RÉFÉRENTE DEPUIS 1958 EN MATIÈRE D'EXPERTISE ET D'INGÉNIERIE GÉOTECHNIQUES
01/11/2015

FONDASOL, UNE ENTREPRISE RÉFÉRENTE DEPUIS 1958 EN MATIÈRE D'EXPERTISE ET D'INGÉNIERIE GÉOTECHNIQUES


Fondasol assiste le Laboratoire national de génie civil du Cameroun,LABOGENIE, sur la construction du barrage hydroélectrique de Memve’ele.Le montant de la mission est de l’ordre de 280 K€ pour 18 mois.

La création de nouveaux départements, un parrainage
avec l’ESTP, de très nombreuses études en France et à l’étranger, Fondasol, bureau d’études qui sonde les sols, analyse les sites naturels, conçoit et calcule les ouvrages géotechniques, suit et supervise les travaux géotechniques
de plus de 8 000 projets par an, ne cesse de se développer.
Rencontre avec Antoine Rougier, son directeur des
opérations.

Solscope mag : Combien d’agences compte Fondasol ? Quel est le type de sa clientèle ?

 

Antoine Rougier : Fondasol compte 25 agences en France ainsi que 4 à l’étranger avec la Belgique,
le Luxembourg, le Maroc et le Cameroun. Notre clientèle va du particulier à l’État, en passant par les
collectivités locales, régionales et nationales, ainsi que les industriels, les entreprises du BTP, les grandes entreprises publiques ou assimilées telles que Total, EDF, SNCF…
Beaucoup de promoteurs immobiliers sont aussi nos clients.

 

Comment se porte l’entreprise ?

 

Antoine Rougier : Fin 2014, le chiffre d’affaires de l’entreprise affichait 52 millions d’euros HT. Dans l’ensemble, nous nous portons assez bien et notre carnet de commandes est en hausse de l’ordre
de 15 à 20 % par rapport à l’an passé. Les perspectives pour ce second semestre sont plutôt bonnes, mais nous avons senti une forte baisse des prix depuis fin 2014 ainsi qu’au 1er trimestre 2015. Sachant que le marché du BTP reste encore assez morose, le marché des plus petites études
que nous réalisons reste difficile, mais grâce à notre diversification, à la fois en termes de métier et
d’offres d’implantations géographiques, nous arrivons toutefois à tirer notre épingle du jeu. Pour ces prochaines années, notre volonté est de nous développer plus à l’international. Nous pensons à l’Afrique en particulier : c’est un continent qui se développe énormément, et qui a le gros avantage d'avoir les mêmes méthodes de travail que les géotechniciens français.

 

Ces dernières années, Fondasol s’est élargie avec de nouveaux départements. Pourquoi ces choix ?

 

Antoine Rougier : En effet, ces dernières années, nous avons souhaité créer trois nouveaux départements. Nous pensons que ce sont des choix techniques naturels, et qui sont des disciplines complémentaires à notre activité principale. Notre but est de consolider ces nouveaux départements. Ainsi, pour l’Environnement, nous employons 11 personnes réparties sur trois sites : Lille, Paris et Metz. Nous avons aussi créé un département « Pathologies des structures et des matériaux » avec deux personnes basées à Lyon. Ce dernier étant amené à croître assez rapidement, nous venons de recruter mi-juin un nouveau responsable en la personne de Rémi Campaud. Enfin, nous avons ouvert un département « Hydrogéologie », basé à Toulouse et à Nantes, et qui compte aujourd’hui cinq ingénieurs. Pour celui- ci, nous allons aussi nous étendre prochainement sur Paris.

 

Votre principale activité concerne l’étude géotechnique : Combien en effectuez-vous par an et quelles sont vos études les plus emblématiques ?

 

Antoine Rougier : Nous effectuons environ 8 000 études par an, et, globalement, nous sommes en
croissance de l’ordre de 5 % par an, en moyenne. Il est donc difficile de répondre. Mais il y a deux ans, nous avons effectué plusieurs forages profonds depuis le 5e soussol du CNIT de La Défense. Cette prestation était compliquée, car le lieu était assez confiné avec un plafond très bas. L’année dernière, nous sommes intervenus dans le cadre du prolongement du RER E à la gare Saint-Lazare. Dans ce
cas, nous avons dû travailler sous sas, car il existait une importante pression d’eau en pied de forage.
Et enfin, en septembre, nous commencerons un important chantier, sur des barrages, au Congo.

 

Propos recueillis
par Aude Moutarlier