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Grand Paris

GARE EOLE DE LA DÉFENSE : SES CONCEPTEURS REÇOIVENT LE GRAND PRIX NATIONAL DE L'INGÉNIERIE - <p>Maquette BIM SNCF Réseau.</p>
20/04/2020

GARE EOLE DE LA DÉFENSE : SES CONCEPTEURS REÇOIVENT LE GRAND PRIX NATIONAL DE L'INGÉNIERIE


Vue de la « faille » qui a été creusée dans le parking entre deux files de poteaux pour créer un accès vertical de surface jusqu’au dernier niveau de sous-sol

La 13e édition du Grand Prix national de l’ingénierie a récompensé, entre autres projets, les équipes de Setec TPI, Setec Terrasol, Anteagroup, Arep et l’agence Duthilleul pour la conception de la gare CNIT-La Défense à Puteaux (Hauts-de-Seine).

Depuis 2006, le concours du Grand Prix national de l’ingénierie (GPNI) récompense les ingénieur(e)s qui conçoivent des solutions innovantes pour répondre aux défis de demain. L’année dernière, le concours a mis à l’honneur une réalisation hors normes d’utilité́ publique : la gare CNIT-La Défense à Puteaux.
Cette nouvelle gare CNIT-La Défense vise à désaturer le RER A en renforçant l’axe central de transports en commun en Île-de-France.
Il s’agit ainsi d’une nouvelle récompense prestigieuse pour Setec qui avait déjà été lauréat du GPNI en 2012 avec la Fondation Louis-Vuitton pour la création, et en 2017 avec le tribunal de Paris.
Le projet de cette nouvelle gare CNIT-La Défense marque le début du prolongement de la ligne E du RER vers l’Ouest parisien (Mantes-la-Jolie). Regroupées en consortium, les équipes du groupe Setec, agence Duthilleul/Arep et Antea Group ont relevé un défi colossal, à savoir, celui de créer une nouvelle gare dans un environnement densément construit, sans interrompre le flux de personnes, ni l’activité économique.
Cette nouvelle gare, en cours de réalisation, est conçue sous un ouvrage déjà existant, potentiellement fragile, sous exploitation, et accueillant plus de 50 000 personnes par jour. Elle se
compose d’un corps central, réalisé en sous-oeuvre à partir du dernier niveau de parking sous la voûte du CNIT, représentant un volume de 15 m de hauteur, 108 m de longueur et 33 m de largeur, ainsi que de deux parties souterraines en prolongement du corps central qui couvriront le reste des quais (225 m de longueur). « L’immense volume de cet ouvrage situé dans l’emprise du CNIT représente l’un des défis majeurs du chantier », Michel Pré, directeur de projets, Setec TPI. L’insertion du projet dans un contexte aussi contraint, tant physiquement qu’en termes de fonctionnalités existantes, relève d’une complexité technique majeure.

 

UN PROJET D’UNE TRÈS GRANDE COMPLEXITÉ TECHNIQUE...

 

Mais comment, dès lors, construire un projet neuf dans un ouvrage déjà existant et potentiellement fragile ?
La principale innovation technique, développée dès les études préliminaires – elles-mêmes commencées en 2010 – consistait à réaliser la moitié du corps principal de la gare en effectuant une reprise en sous-oeuvre généralisée des bâtiments intérieurs du CNIT. « Une telle opération, spectaculaire par son ampleur, l’est également vis-à-vis des charges qu’il s’agissait de reprendre, atteignant souvent plus de 1 000 t par appui, alors que, pour des opérations usuelles de réhabilitation, il n’est souvent question que de quelques centaines de tonnes tout au plus », explique Michel Pré.
Concrètement, toutes les structures sous-jacentes (parkings, bâtiments, commerce) seront portées sur vérins pendant 5 ans ; et une « faille » a été creusée dans le parking entre deux files de poteaux pour créer un accès vertical de surface jusqu’au dernier niveau de sous-sol. Cette « faille » permet aux travaux réalisés en sous-oeuvre de bénéficier d’un accès « discret » pour l’accès de ses personnels, pour ses approvisionnements, pour ses évacuations, en lien direct avec les voiries de service couvertes existantes. À terme, elle abritera l’accès principal de la gare.
Pour concevoir ce projet d’une incroyable complexité technique, les équipes ont eu recours au BIM – Building Information Modeling. Cette méthodologie de travail innovante a donné naissance à une
maquette alliant les aspects de bâtiment et ceux d’infrastructure souterraine, en développant des objets aux formes complexes, dus par exemple aux formes voûtées. Elle a également permis
d’intégrer la représentation des ouvrages à construire, mais aussi de la représentation de l’ensemble des structures enterrées environnantes existantes.
Un chantier hors norme, qui prendra fin en 2022 et marquera la première étape du futur super-métro du Grand Paris.

 

L’ÉQUIPE AYANT REÇU LE PRIX
• Michel Pré, directeur de projet – Setec TPI
• Laurent Bérend, directeur des études - Setec TPI
• Christian Riché, responsable étude structure de la gare – Setec TPI
• Louis Canolle, responsable études tunnels et directeur adjoint travaux – Setec TPI
• Julie Pinto, ingénieure études et travaux de la gare – Setec TPI
• Julian Marlinge, géotechnicien – Setec Terrasol
• Jacques Vigneron, architecte – AREP
• Christian Eberschweiler, hydrogéologue – Antea Group


Aude Moutarlier en collaboration avec Michel Pré, directeur de projet – Setec TPI


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