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Normalisation/ réglementation

CYCLE DE VIE DES FORAGES : LA NORMALISATION VOLONTAIRE À LA MANOEUVRE
12/04/2018

CYCLE DE VIE DES FORAGES : LA NORMALISATION VOLONTAIRE À LA MANOEUVRE


EGA Rome : début des discussions avec les Italiens lors du congrès AQUA 2015 ; intervention de Jean-Pierre Cuny de chez Vauthrin Forages.

La France est à l’origine d’un programme européen visant à définir des bonnes pratiques tout au long du cycle de vie des forages d’eau et de géothermie. Explications avec Benjamin Laurent, chef de projet en normalisation, département construction et cycle de l’eau du groupe AFNOR – AFNOR Normalisation.

Solscope Mag : Pourquoi élaborer des normes volontaires ?

Benjamin Laurent : Parce que le marché et les professionnels du forage en premier lieu en ont besoin pour optimiser les ouvrages en limitant dans la durée
leurs impacts environnementaux. Une norme volontaire franco-
française, créée en 2007 à l’instigation du SFEG* et du BRGM**, a été révisée en ce sens en 2014 avec la contribution de l’AFPG***. Elle définit les bonnes pratiques pour la réalisation, le suivi et l’abandon d’ouvrages de captage ou de surveillance des eaux souterraines réalisés par forages. Ce document, référencé NF X10-999, apporte des repères là où la réglementation fait défaut. En explicitant les principales caractéristiques d’un forage, il définit les moyens de prévenir ses impacts pendant sa réalisation, puis son exploitation. C’est un outil qui peut donc être utilisé par
un donneur d’ordres lors de sa consultation.


Solscope Mag : Quels sont les enjeux du projet européen qui a débuté ?
Benjamin Laurent : L’objectif est de fournir aux professionnels en Europe un outil sur lequel s’appuyer pour améliorer la réalisation des forages. Cela passe aujourd’hui par une démarche collective visant à
définir à l’échelle européenne et sur la base du document français les bonnes pratiques de forage et de la protection de l’environnement en utilisant l’expérience accumulée, l’un des principaux enjeux étant de capter l’eau sans polluer les nappes intermédiaires et le milieu environnant.
La France est à l’origine de la création du comité technique européen CEN/TC 451 qui couvre les forages d’eau et les boucles de sondes géothermiques. Elle en assure la présidence depuis sa création fin 2016. De nombreux pays européens comme
l’Allemagne, l’Italie et la Suède sont impliqués. Plusieurs documents sont en cours de préparation ; ils seront soumis à enquête publique dans moins de 2 ans.


Solscope Mag : Qui peut participer ?
Benjamin Laurent : La commission française est essentiellement
composée de foreurs et d’hydrogéologues, directement ou via leurs syndicats professionnels. Le ministère de l’Environnement suit également les travaux. Nous espérons que des industriels, utilisateurs de forage, rejoignent le groupe. Plus nous serons nombreux et
complémentaires, plus la voix de la France et le savoir-faire des
professionnels de notre pays auront du poids.


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