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Normalisation/ réglementation

L'USG ENGAGÉE POUR UNE SÉCURITÉ RENFORCÉE SUR LES CHANTIERS
01/11/2014

L'USG ENGAGÉE POUR UNE SÉCURITÉ RENFORCÉE SUR LES CHANTIERS


Constatant des accidents graves ou mortels par happement sur machines de forage, l’Union syndicale géotechnique (USG), associée au Soffons, a souhaité initier dès 2006 une réflexion
commune et partagée sur les solutions possibles permettant d’améliorer la sécurité sur ses chantiers.

Dans sa démarche de prévention, ce groupe de réflexion a bâti deux pistes simultanées de travail, demandé le soutien de l’INRS et créé deux groupes de travail (amélioration de la formation des hommes et amélioration de la sécurité des matériels).


De cette réflexion constructive menée au sein de la profession sont nées différentes solutions mises à la
disposition des entreprises :


A- Renforcement de la formation à la sécurité sur machines à travers :

a) un guide INRS (ED 6108) permettant de partager, à l’accueil de nouveaux embauchés et intérimaires, la réalité du travail et ses risques spécifiques,
b) un outil de validation de la formation à la sécurité des chefs d’équipe sur machines à travers la mise en place d’un guide pratique spécifique (ED INRS 6175 CACES R372M Catégorie 2, machines de forage d’octobre 2014).

 

B- Amélioration de la sécurité des machines de sondages : développés avec les constructeurs, ces
nouveaux dispositifs décrits dans l’ED 6111 de l’INRS ont été repris depuis par le ministère du travail exigeant la mise en conformité d’un grand nombre de machines en service dans le domaine de la géotechnique avant fin 2015, intégrés dans la nouvelle norme EN 16228 définissant les règles de construction des machines de sondages neuves désormais vendues sur le marché.

 

En agissant simultanément surdeux éléments fondamentaux, la Commission sécurité de l’USG et
ses partenaires de projet ont mis en place des solutions de prévention qui amélioreront sensiblement la sécurité sur les chantiers de géotechnique.

 

Toute la démarche d’amélioration de la sécurité sur nos chantiers ne peut reposer que sur l’amélioration des matériels. La formation et la responsabilisation des hommes à tous les niveaux dans l’entreprise sont un autre pilier fondamental de la démarche « Prévention » soutenue par la commission Sécurité de l’USG.

 

Forte de ce premier travail important mené sur la sécurisation des machines en fonctionnement et la
formation, la Commission sécurité de l’USG a suivi en relation avec la CRAMIF un travail important de
mesures de l’exposition aux poussières d’amiante lors des opérations de carottage sur chaussée. Les mesures in situ et en laboratoire sur échantillons prélevés ont permis de valider un protocole de réalisation limitant très largement le niveau d’exposition aux poussières du personnel formé spécifiquement à ces travaux, conformément au décret amiante de 2012 et à la circulaire de 2013 ; et de contrôler la présence effective dans certains types de granulat d’une amiante (dite actinolite) complémentaire à l’amiante industrielle chrysotile à des valeurs parfois très basses.

 

L’ensemble de ces travaux participe à la réflexion importante menée sur le sujet par les institutionnels, les services de l’état et par les professionnels de la chaussée pour des solutions concrètes à apporter
aux entreprises sur le terrain.

Comme pour la démarche de recherche du niveau d’exposition à l’amiante lors de prélèvements en

enrobés, la Commission sécurité a souhaité mieux appréhender les risques liés aux manutentions manuelles et à la charge physique de travail.
Les diagnostics ergonomiques réalisés en collaboration avec l’INRS ont montré que sur de nombreux
chantiers courants :
- La préparation insuffisante deschantiers peut générer des déplacements routiers et des manutentions manuelles supplémentaires générateurs de stress, de charge physique…

- L’aménagement préalable des espaces de travail insuffisant peut générer des contraintes posturales,
des efforts musculaires susceptibles de provoquer des AT.

- Une mauvaise organisation de l’activité par les opérateurs, l’absence d’entraide, sont susceptibles
d’engendrer des tensions entre les personnels.Les conditions climatiques et les autres ambiances physiques (bruit, éclairage,...) peuvent dégrader les situations de travail.

 

La Commission sécurité de l’USG a adopté la méthode d’analyse de la charge physique en vue de
compléter ou de préparer l’évaluation des risques professionnels indispensable à la réalisation du document unique, à la prévention des TMS, et d’engager un diagnostic qui s’inscrive dans la démarche de prévention de la pénibilité.
Cette méthode est un excellent moyen de sensibiliser les salariés à une meilleure organisation des chantiers, à se responsabiliser sur leurs propres conditions de travail et à être force de propositions
pour des pistes d’amélioration des situations de travail simples et peu onéreuses.


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